Bien que la loi oblige de rembourser un trop perçu, l’erreur vient de l’employeur et non pas des AESH.

L’article L. 3252-5 du code du travail rappelle le principe général selon lequel, une somme minimale doit être laissée à la disposition de l’agent dont la rémunération est saisie.
A quand un peu d’humanité ?

Pourtant, le Ministère ne semble pas s’inquiéter des situations déplorables engendrées par un « nouveau problème informatique » !!!

Les sommes sont à rembourser pour beaucoup avant le 15 mai 2024, à deux mois des vacances d’été.

Mais comment rembourser une somme que l’on n’a plus car la banque s’est empressée de débiter les comptes qui étaient dans le rouge ?

N’oublions pas non plus que des collègues n’ont pas eu de salaire pour les payes de fin d’année…

N’oublions pas non plus que cette erreur a suspendu toutes les indemnités CAF, invalidités etc.

Les AESH se voient obligés-ées de négocier un échéancier, elles se sentent isolés-ées, et en grande détresse.

N’oublions pas non plus que le Rectorat lui aussi doit de l’argent :
Primes REP non payés depuis plusieurs mois, des collègues ne touchant toujours pas la PSC…..

Les intérêts moratoires existent, et il ne faudrait pas que ça soit systématiquement les AESH qui soient pénalisés-ées.

La FSU-SNUipp77 accompagne les AESH dans leur démarche, les conseille et crée du lien pour ne plus être seule face à l’administration.

N’hésitez pas à contacter la FSU-SNUipp77

AESH : trop perçus ... où en sommes-nous ?

AESH : trop perçus ... où en sommes-nous ?