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Avec l’arrivée de Nicolas Sarkozy à la tête
de l’Etat, on assiste à une attaque encore plus
résolue contre les services publics et le
« système social à la française » (protection sociale
et services publics).

Au grès des déclarations, on mesure l’ampleur
des dégradations en cours ou prévues :
suppression de milliers de postes de fonctionnaires
avec le non remplacement d’un départ à
la retraite sur deux, remise en question des régimes
spéciaux, allongement de la durée de cotisation
avec de surcroît indexation des pensions
et des retraites sur les prix et non plus les salaires
(ce qui se traduira par une nouvelle baisse
des revenus), projet inéquitable de revalorisation
salariale à base d’heures supplémentaires à
la discrétion de l’employeur, franchises médicales,
projet de TVA sociale, fusion ANPEUNEDIC,
remise en cause du droit du travail et
limitation du droit de grève… Tout cela au nom
du « pragmatisme », de la « nécessité », de la
« modernité », de « l’équité » quand bien même
de nouveaux cadeaux fiscaux sont accordés aux
entreprises les plus riches et aux contribuables
les plus aisés.

Autant de mesures « d’économies budgétaires
» présentées comme indispensables dans
un pays que le Premier Ministre se permet de
déclarer « en faillite ». Cette opération de désinformation
sans précédent masque en fait la volonté
d’imposer un modèle de société, fondé sur
une répartition économique inégalitaire, en rupture
avec les valeurs de solidarité structurant la société française.

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Stoppons l'agression gouvernementale sur les salaires, les retraites, la protection santé, la fonction publique

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